Alimentation
Je suis ce que je mange
L’alimentation représente 28% de la charge environnementale générée par la consommation des habitants de la Suisse, avant le logement (24%) et la mobilité (12%). Elle a des incidences économiques, sociales et environnementales importantes : Dégradation des sols, pollution de l’air et de l’eau, gestion des déchets, approvisionnement des ressources (en eau, en terre …), érosion de la biodiversité et émission de gaz à effet de serre (responsables du réchauffement climatique).
En choisissant d’autres modes d’alimentation, nous pouvons réduire ces impacts néfastes de moitié.
Des leviers pour agir
Lieu et modes de production agricole
- L’agriculture biologique favorise la biodiversité et se caractérise par le respect de l’environnement, de la santé et des producteurs.
- Un Suisse mange en moyenne 9 repas avec de la viande par semaine au lieu des 2 ou 3 conseillés par les recommandations nutritionnelles.
- Il n’est pas nécessaire de devenir végétarien ! Néanmoins, une consommation de viande raisonnable de 500 g par semaine est un bon compromis pour l’environnement et la santé.
- Un cahier des charges définit les règles de la production agricole, de la transformation et du commerce dont le respect est certifié par des organismes indépendants.
J’agis
Je consomme autant que possible de saison, local et bio;
Je fais une liste de courses pour éviter le gaspillage alimentaire;
J’évite les produits trop emballés.
Un petit peu plus
- J’évalue mes déchets : je fais un suivi de ce que je jette en une semaine pour aider à identifier où agir.
- Pour l’alimentation, je pratiquer la méthode PEPS, « premier entré, premier sorti » : je place les produits plus anciens à l’avant du réfrigérateur / congélateur / garde-manger et les nouveaux produits à l’arrière. Ainsi j’ utilise les éléments les plus anciens avant leur péremption.